De nouveaux documents révèlent la trahison de Julian Assange par le gouvernement australien et détaillent ses souffrances en prison (The Grayzone) — Kit Klarenberg

Le gouvernement australien était-il au courant du complot de la CIA des États-Unis visant à assassiner Julian Assange, citoyen australien et journaliste arrêté et à présent emprisonné dans des conditions d’une dureté et d’une pénibilité implacables au Royaume-Uni ?

Pourquoi les dirigeants élus du pays ont-ils refusé de défendre publiquement l’un de ses citoyens, détenu sur la base d’accusations douteuses et soumis à la torture par une puissance étrangère, selon le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer ? Que sait Canberra du sort de Julian et quand l’a-t-elle su ?

The Grayzone a obtenu des documents qui révèlent que le gouvernement australien était, dès le premier jour, parfaitement au courant du traitement cruel infligé à Julian dans la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh, et qu’il n’a rien fait, ou presque, pour y remédier. En fait, il a fait la sourde oreille au journaliste emprisonné, bien qu’il ait entendu son témoignage sur les conditions « si mauvaises que son cerveau s’éteignait ».

Non seulement Canberra ne s’est pas opposé aux gouvernements américain et britannique qui supervisent l’emprisonnement et les poursuites judiciaires d’Assange, mais, comme ces documents le montrent avec force détails, elle semble avoir été de connivence avec eux dans la violation flagrante des droits de l’homme d’un citoyen australien, tout en faisant de son mieux pour cacher au public la réalité de sa situation.

Le ministère australien des Affaires étrangères, qui avait connaissance d’un complot de la CIA contre Assange, a publié un démenti sournois qui n’en était pas vraiment un

À la suite des révélations surprenantes de Yahoo News, en septembre, sur les plans de la CIA pour surveiller, kidnapper et même tuer le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui ont confirmé et développé l’article de Max Blumenthal, de The Grayzone, en mai 2020, les responsables du réseau d’espionnage mondial « Five Eyes », proche de l’OTAN, ont eu du mal à accorder leurs violons.

William Evanina, le plus haut responsable du contre-espionnage à Washington jusqu’à sa retraite début 2021, a déclaré à Yahoo que l’alliance des Cinq Yeux était « essentielle » au complot ignoble de Langley, et que « nous étions très confiants » dans le fait que l’évasion potentielle de Julian de l’ambassade d’Équateur à Londres pouvait être empêchée, par tous les moyens.

Toutefois, lorsqu’on lui a demandé si les États-Unis avaient informé ou consulté le…

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Auteur: Kit Klarenberg Le grand soir