Il est temps d’agir pour réduire fortement leur utilisation !
D’après les derniers chiffres diffusés par le ministère de la Santé paru ce jour, en 2023, près de 17 millions de Français ont consommé au moins une fois de l’eau du robinet non conforme aux limites de qualité pour les pesticides ! Générations Futures appelle à des actions fortes pour lutter contre cette pollution, notamment face à la présence préoccupante de métabolites de pesticides.
Les résultats du bilan 2023 sur la qualité de l’eau potable en France révèlent une situation inquiétante : environ 16,97 millions de personnes, soit 25,3 % de la population desservie, ont été exposées à de l’eau non conforme aux limites de qualité vis-à-vis des pesticides au moins une fois dans l’année. Ces données marquent une augmentation préoccupante par rapport aux années précédentes. À titre de comparaison, en 2022, 15,4 % de la population (10.3 millions de personnes) avait été alimentée par une eau non conforme.
La répartition des non-conformités met en lumière différentes situations :
- 5,32 millions de personnes (7,9 %) ont consommé de l’eau présentant des dépassements ponctuels inférieurs à 30 jours sur l’année (situation NC0).
- 11,65 millions de personnes (17,4 %) ont été alimentées par une eau présentant des dépassements récurrents sur plus de 30 jours, bien qu’en dessous des seuils sanitaires (situation NC1).
- 1 200 personnes ont été confrontées à des restrictions de consommation de leur eau, jugée impropre à la boisson et à la préparation des aliments (situation NC2).
Parmi les substances responsables de ces dépassements, les métabolites de pesticides occupent une place centrale. Des molécules comme le chlorothalonil R471811 et les dérivés de la chloridazone (désphényl et méthyl désphényl) sont identifiées dans près de 72 % des cas de non-conformité. Le chlorothalonil R471811 à lui seul est lié à…
Auteur: nadine