Alors que Luc Besson était acclamé au Festival de Deauville où il était invité ce week-end pour une rencontre dans le cadre de la sélection de son nouveau film Dogman, un collectif féministe qui réunit cinéastes et technicien.nes du cinéma a mené une action simultanée à Venise, Deauville et Paris dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre. « Le choix de la Mostra de Venise de sélectionner Roman Polanski, Luc Besson et Woody Allen, et le choix de Deauville de sélectionner Luc Besson, sont une validation honteuse de leur impunité. Tandis que leurs pieds fouleront les tapis rouges, c’est tout le système du cinéma, des financeurs aux diffuseurs, qui marchera sur les victimes », indique le collectif féministe Tapis Rouge Colère Noire, dans un communiqué qui s’en prend à l’impunité qui règne pour ces trois cinéastes accusés de violences sexuelles.
Dans les rues parisiennes, trois groupes d’actions de collage se sont mobilisés autour de lieux culturels et de quartiers emblématiques de la capitale, ce samedi. Pendant qu’une partie de leurs camarades sillonnent le quartier Latin, quatre militantes âgées de 25 à 32 ans se sont donné rendez-vous à minuit dans le 20e arrondissement. Objectif : coller les dix phrases qu’elles ont sous la main.
Dès le premier arrêt, un groupe de jeunes hommes perturbe le collage en affirmant que l’action « ne sert à rien ». Un autre passant, intrigué par l’inscription « Polanski 7 accusations », s’arrête, prend en photo et félicite les autrices. Nouveau collage, nouvelle difficulté. Cette fois devant le cinéma MK2 Gambetta. Les militantes de Tapis Rouge Colère Noire en action sont verbalement prises à partie par un homme alcoolisé. Séparer l’homme de l’artiste ? Elles tranchent avec la phrase suivante : « J’accuse l’homme, j’emmerde l’artiste », mais le perturbateur resté sur place, visiblement très…
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Auteur: Embarek Foufa