Peut-on se préparer à mourir ?
En voyant la Une (L’Hebdo des 28-29 octobre), j’ai pensé « encore un journal qui parle de la mort », mais cet article m’a fait beaucoup de bien et m’a « éclairée ». Et quand j’ai lu cette phrase au milieu de l’article, elle a résonné en moi comme une révélation : « On pense que ce sont les vivants qui ferment les yeux des morts, mais ce sont les morts qui ouvrent les yeux des vivants. » Depuis quelque temps, c’est ce que je ressens sans pouvoir le formuler. Mon mari est mort en début d’année subitement. Après la sidération, le sol dérobé sous mes pas, l’absence parfois cruelle, souvent pesante et toujours là, c’était indicible : une impression bizarre de vivre plus intensément chaque instant, d’être plus sensible au plaisir d’une rencontre, d’un coup de téléphone, d’une lecture, des fleurs, des oiseaux dans le jardin en ce moment magnifique avec ses couleurs d’automne… Il n’est plus avec moi pour admirer ces choses qu’il aimait, mais je sens mon mari pas loin qui m’accompagne et m’en fait profiter pour deux. Je sais que cela paraît étrange, mais je me suis retrouvée dans votre article, c’est tout à fait ce que j’éprouve. Oui, j’en suis persuadée, nos morts continuent à vivre en nous, ils nous encouragent à poursuivre en mieux et essayer de voir une grâce en chaque jour qui vient, même si c’est parfois mission impossible.
Agnès R.
Au Soudan, les femmes face à la guerre
Enfin ! Le silence des médias en France sur les guerres oubliées montre la déchéance morale absolue de ceux qui les pilotent. Cette guerre n’est pas relatée jour après jour ; elle dure depuis vingt ans. De même est oubliée celle au Yémen. (…)
Jean-Marc
Quel reportage excellent et poignant. Merci de nous aider à ne pas oublier ce conflit devenu si discret !
Pim
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