Alors que l’austérité budgétaire et l’inflation s’abattent sur tous les États libéraux du monde, le prix des logements ne cesse d’exploser, plongeant de plus en plus de personnes dans la rue. Et pourtant, ce mécanisme n’a rien d’une fatalité. Dans certains endroits, et en particulier en Finlande, les collectivités ont même réussi à largement endiguer ce fléau.
En constante augmentation depuis des années dans le monde, le sans-abrisme progresse dans la plupart des pays. En Europe, près de 900 000 personnes subissent d’ailleurs cette situation. Toutefois, grâce à leur méthode du « logement d’abord », certains États ont démontré que cette question relevait avant tout d’une volonté politique.
Un marché sans pitié
Lorsqu’on laisse faire la « main du marché » comme le réclament les défenseurs du capitalisme et du néolibéralisme, elle se montre inévitablement sans merci envers les plus démunis.
Ainsi, lorsqu’il n’existe aucun filet de protection, nombre de personnes peuvent se retrouver dans la rue du jour au lendemain, suivant les aléas de la vie. Les multiples crises économiques dues à notre modèle de société, avec en point d’orgue celle de 2008, ont privé des milliers de gens de domicile.
L’autrice Victoria Berni-André rappelle pourtant, dans son essai Vivant·es et dignes, que : « L’accès à un habitat digne est un besoin essentiel, a fortiori dans un contexte où les canicules, les sécheresses, les inondations, les tempêtes s’intensifient. Se loger est d’ailleurs un droit fondamental à valeur constitutionnelle sur le territoire français. Il découle du préambule de la Constitution de 1946. […] Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le droit au logement opposable (DALO) en 2008, une personne qui estime que ce droit n’est pas appliqué peut saisir les tribunaux et faire condamner…
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Auteur: Mr M.