Début de mobilisation contre la nouvelle loi liberticide à Montpellier

En débat parlementaire à partir de mardi, la Loi de Sécurité globale vise notamment à interdire les images de police en action – et donc d’abus et de violences policières

De la Ligue des Droits de l’Homme au syndicat Solidaires 34, du Syndicat des avocats de France à l’ANV COP 21, de Droit au Logement à la ZAD du Lien, de la Carmagnole à la CNT, des Gilets jaunes Prés d’Arènes à l’appel Stop Armes mutilantes, etc, etc : ce lundi à 11 heures devant les grilles de la Préfecture à Montpellier, on a vu se reconstituer tout un arc militant actif, qui a fait ses preuves dans les époques d’avant-pandémie, dans une visée assez déterminée à “changer le système”.

Toutes ces entités – et on en a passé, dans la liste ci-dessus – donnaient une conférence de presse, après s’être regroupées dans un nouveau collectif baptisé “Danger Loi Sécurité globale – Moins de drones, plus d’humain”. L’enjeu est donc cette nouvelle loi qui entre dès ce mardi en discussion à l’Assemblée nationale. Elle recèle plusieurs points dont la logique liberticide fait très gravement problème.

Pour planter le décor, on retiendra l’étonnement formulé par la représentante du Syndicat des Avocats de France à ce qu’on vienne rajouter « de manière précipitée », de la supposée « urgence sécuritaire » dans un moment déjà submergé « d’urgence sanitaire ». Dans ce contexte de COVID, en jouant d’amalgame, « on peut tout faire passer, au nom de la peur, en catimini ».

On y trouve un sens tout à fait politique, qu’a exprimé de son côté la représentante de l’Union communiste libertaire, en ces termes : « les gouvernements de droite et de gauche détruisent depuis 30 ans toutes les solidarités et les conquêtes sociales du XXe siècle ; cela provoque des effets de mal-être, de misère, etc. Au fur et à mesure que les gouvernements creusent les inégalités et renoncent à…

Auteur: Le Poing
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