Déclaration du représentant permanent de la Russie lors du briefing du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les laboratoires biologiques en Ukraine

[traduction d’une retranscription en anglais]

Déclaration du représentant permanent Vassily Nebenzia lors du briefing du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les laboratoires biologiques en Ukraine

Mme la Présidente,Chers collègues,

La pandémie de COVID-19 a démontré combien l’humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et continue de coûter la vie à des gens.

Lorsque la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on pouvait espérer que le monde serait au moins à l’abri des menaces biologiques d’origine humaine, car tous les États-signataires avaient pris conscience des risques énormes liés à l’utilisation d’armes biologiques (BW) et avaient abandonné leurs projets de développement.

Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas complètement réalisés.

Nous avons convoqué cette réunion parce qu’au cours de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des faits choquants sont apparus : le régime de Kiev dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du ministère américain de la défense.

Le ministère russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui accueillent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie synthétique. Ces travaux sont financés et directement supervisés par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis, notamment dans l’intérêt du National Center for Medical Intelligence du Pentagone. Le rôle clé dans ces programmes a été joué par un laboratoire central de référence BSL-3 à l’Institut de recherche scientifique anti-peste Mechnikov à Odessa, en Ukraine. Les centres de recherche d’autres villes ont également joué un rôle – Kiev, Lvov, Kharkov, Dnipro, Kherson, Ternopol, Uzhgorod, Vinnytsia. Les résultats des recherches ont été envoyés aux centres biologiques de l’armée américaine, c’est-à-dire à l’Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l’armée américaine, à l’Institut de recherche de l’armée Walter Reed, à l’Institut de recherche médicale de la marine américaine et aux laboratoires de guerre biologique de l’armée…

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Auteur: Le grand soir