Déconfinement : Emmanuel Macron nous prépare un été gâché par le Covid-19

 

En 2020, deux mois d’un confinement très strict avaient écrasé la circulation du Covid-19 à l’approche de l’été. Et ainsi permis aux Français de souffler pendant les vacances. Cette année, rien de tel ne se dessine. Au contraire, la volonté du président de la République de lever précocement les restrictions fait peser le risque d’un plateau haut ou d’une quatrième vague pour la période estivale.

 

Quelles sont les conditions qui permettraient d’envisager un répit lors des prochaines vacances d’été ? A minima, celle de voir les indicateurs épidémiologiques repasser au vert à l’approche de cette période. Comme après le 11 mai 2000, à l’issue de deux mois de confinement strict. Cela reviendrait à retrouver un taux d’incidence faible, nettement inférieur à 50 cas pour 100 000 habitants, synonyme de circulation virale modérée. A contrario, en considérant la contagiosité accrue du variant Britannique, dominant aujourd’hui, une forte présence du virus au sein de la population implique un risque d’emballement rapide de l’épidémie. Et des hôpitaux à nouveau sous tension. Un R zéro significativement inférieur à 1 est également souhaitable pour limiter la rapidité de sa progression. En effet, dès qu’il est supérieur à ce chiffre, une personne infectée en contamine plus d’une. Et ainsi, l’épidémie repart à la hausse.

Évidemment, l’application stricte des gestes barrières, dont le port systématique du masque, et de la distanciation sociale limitant le nombre de personnes rencontrées pourraient être un autre critère permettant d’éviter une reprise épidémique. Mais outre la lassitude à les observer, ils riment mal avec pause estivale, déplacement sur son lieu de vacances, relâchement et sérénité. Des ingrédients pourtant indispensables pour recharger les batteries et regonfler le moral. Enfin, une vaccination de très large ampleur serait une autre condition permettant de placer la circulation du virus sous contrôle.

 

Les feux ne sont clairement pas au vert

 

Somme-nous à l’aube de pouvoir remplir tout ou partie de ses critères ? Assurément, non ! Le chef de l’État en porte-t-il la responsabilité ? En grande partie, oui ! À titre d’élément de comparaison, le 28 mai 2020, deux semaines après la fin du premier confinement, le taux d’incidence était mesuré à 6,14 cas pour 100 000 habitants. Un niveau de circulation du virus très bas qui avait permis des vacances d’été presque normales, malgré une hausse progressive à…

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Auteur: Stéphane Ortega