Plus de deux mois après avoir dissous l’Assemblée nationale, et après avoir essuyé une large défaite aux élections européennes puis législatives, Emmanuel Macron a choisi un Premier ministre de droite dure, Michel Barnier. Il a ainsi définitivement écarté l’idée de confier le pouvoir à la gauche, pourtant arrivé en tête du scrutin de juillet dernier.
« Coup de force », « déni de démocratie », voire même « coup d’État », les indignations n’ont pas manqué lorsque le chef d’État a annoncé qu’il nommait Michel Barnier à Matignon, et non pas Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front Populaire, plus grosse coalition du Palais Bourbon. Il faut dire que la situation est en effet inédite sous la cinquième république et a bien de quoi choquer les esprits. Décryptage d’une situation insolite.
La gauche en tête des élections
Après une déconvenue retentissante aux Européennes, le chef de l’État avait décidé de dissoudre l’Assemblée nationale, semblant offrir sur un plateau le pouvoir au rassemblement national. N’ayant pourtant pas anticipé une alliance des mouvements de gauche derrière la bannière du nouveau Front populaire, couplé à un énorme barrage républicain, le locataire de l’Élysée a eu la mauvaise surprise de voir la victoire revenir à la coalition composée de la France insoumise, du parti communiste, du parti socialiste et des écologistes.
La France, le seul pays au monde ou le premier ministre est issu d’un parti à 47 députés sur 577…. Une certaine vision de la démocratie. #MichelBarnier #Matignon #PremierMinistre #legislatives2024 pic.twitter.com/XTHV4dr2qb
— Mr Mondialisation (@Mondi_Alisation) September 5, 2024
Avec 193 députés, cette union comporte en effet largement plus de forces que celles des soutiens du président (166 députés), du Rassemblement National (143 députés), ou encore des Républicains (47 députés).
Deux mois de confusion
Trois jours…
La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Simon Verdiere