Après l’épisode du bureau ovale ce week-end et la suspension de l’aide américaine à l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a finalement proposé mardi soir une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une « paix durable » sous le « leadership » de Donald Trump. Proche de Vladimir Poutine, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko a proposé d’accueillir ces pourparlers à Minsk. « C’est très inquiétant, estime Sandro Gozi, eurodéputé Renew, pas parce qu’il a parlé de paix, mais parce qu’il n’y a aucune indication que ce soit une paix durable. Nous voulons aussi la paix, mais pas une paix qui encourage Poutine à réessayer avec un autre Etat européen dans cinq ou six ans. Or, des services de renseignement nous indiquent que ce risque est bien réel. »
« L’Union européenne peut leur tenir tête, mais elle doit entamer un changement qu’elle retarde depuis vingt ans »
Sur le fond, l’eurodéputé concède que « la pression doit être énorme » sur Volodymyr Zelensky, et précise que – des échos qui lui sont parvenus – l’accord sur la table ne serait pas l’accord proposé par Trump sur les minerais, mais « le projet de mémorandum discuté entre Zelensky et Biden qui parlerait simplement d’intérêts économiques américains. » « Il faudra voir le détail » conclut Sandro Gozi.
En tout état de cause, cet épisode met en lumière « une convergence d’intérêts entre…
Auteur: Louis Mollier-Sabet