« On voit, partout en Europe, une demande des citoyens pour que la droite gouverne de nouveau », souligne Manfred Weber, ce 27 mars au Sénat, à l’ouverture des journées parlementaires du Parti populaire européen (PPE). L’Allemand a de quoi se réjouir. Chef de file de la plus grosse délégation de députés au Parlement européen, son courant politique domine aussi désormais le Conseil européen, notamment depuis l’élection du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz. « Au Conseil européen, nous avons maintenant 14 membres sur 27 qui appartiennent au PPE, c’est un nombre que nous n’avions jamais vu avant ! » Dans ce contexte, où « l’agenda du PPE domine l’agenda de l’Union européenne », pointe Manfred Weber, les parlementaires doivent profiter de ces trois jours pour se concerter sur plusieurs sujets majeurs.
Ce 27 mars, une première partie des débats a ainsi été consacrée à l’immigration, autour du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et de Magnus Brunner, commissaire européen aux Affaires intérieures et aux Migrations. Les discussions ont notamment tourné autour du nouveau règlement européen sur les retours, présenté au Parlement le 11 mars dernier, et qui prévoit notamment la création de centres hors des frontières de l’UE, pour accueillir les migrants expulsés. « Nous voulons favoriser l’expulsion des personnes entrées illégalement sur le sol européen », explique l’eurodéputé
Auteur: Rose Amélie Becel