Delafosse toujours pas guéri de sa figuerollite aiguë

Cours Gambetta, le terrifiant Chicago montpelliérain ?

Un droit municipal de préemption va s’appliquer sur le cours Gambetta, renforçant la politique de “normalisation” d’un quartier systématiquement désigné pour cible par la municipalité PS de droite montpelliéraine.

Mardi 30 novembre 2021, le conseil municipal de Montpellier menaçait sérieusement de sombrer dans la somnolence lorsque Michaël Delafosse, le maire socialo-vallso-darmano-compatible a soudain tenu à mettre en scène comme « très importante » la résolution n° 27 de l’ordre du jour de cette assemblée. Maryse Faye, troisième adjointe, chargée de l’urbanisme, a alors exposé, dans un français étonnamment hasardeux, l’inscription du cours Gambetta parmi les secteurs où pourra dorénavant s’exercer un droit de préemption urbain sur les fonds de commerce et les baux commerciaux.

Autrement dit, si un fond de commerce est proposé à la vente ou cession de bail, la Ville de Montpellier devient légalement prioritaire sur tout autre acquéreur potentiel. Il a été expliqué qu’il s’agissait d’agir en tant que puissance publique, contre une tendance à la spéculation qui sévirait fortement sur le secteur. On attend avec impatience les données chiffrées qui démontrent que ce phénomène touche pile cette avenue de la ville, alors que n’importe quel habitant basique de la Métropole constate avec effroi l’emballement du marché immobilier où que ce soit. Passons.

L’autre objectif annoncé serait d’agir en faveur « d’une diversification des commerces », dans le sens « d’une montée en gamme » comme allait le préciser juste après Michaël Delafosse. Lequel a notamment indiqué qu’il fallait encourager l’installation d’artisans dans des locaux qui se libèreraient à cet endroit. Cela leur serait devenu de plus en plus difficile partout en ville, au point qu’ils s’expatrient en périphérie, cela compliquant, retardant et renchérissant d’autant leurs interventions chez les particuliers. Or, le vaste parking souterrain du cours Gambetta leur faciliterait grandement la vie sur ce plan.

L’idée n’est pas forcément idiote. De même il semble difficile d’approuver l’évolution d’un quartier qui tendrait à la ghettoïsation de commerces et services exclusivement dédiés aux usages d’une seule et unique communauté. Voilà qui semble frappé au coin du bon sens, de prime abord. Mais voilà qui ne résiste pas à la moindre analyse de ses implicites…

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Auteur: Le Poing