Les consultations traînent et les parlementaires s’impatientent. Alors que le gouvernement est démissionnaire depuis 50 jours et que le Président de la République consulte depuis dix jours, sénateurs et députés souhaitent désormais reprendre la main et demandent l’ouverture d’une session parlementaire extraordinaire. Une idée d’abord proposée par Marine Le Pen à la sortie de son entretien avec Emmanuel Macron, lundi 26 août. Depuis, la présidente du groupe Rassemblement national à préciser sa demande en adressant une lettre ouverte aux chefs des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat pour ouvrir une session extraordinaire. Les communistes et le groupe écologiste ont récemment repris la proposition d’ouvrir une session parlementaire extraordinaire. « Ce n’est pas au Président de la République de se substituer à l’Assemblée nationale », écrivent les députés écologistes qui dénoncent « une situation démocratiquement intenable » dans un communiqué du 2 septembre.
Pour rappel, le Parlement siège en session ordinaire du premier jour ouvré d’octobre jusqu’au dernier de juin. Pour ouvrir une session en dehors de ces délais, le Premier ministre ou la majorité absolue des députés doit en faire la demande. Néanmoins, pour demander l’ouverture d’une session extraordinaire, les parlementaires doivent se mettre d’accord sur un ordre du jour.
Remettre le Parlement au centre
« L’ouverture…
La suite est à lire sur: www.publicsenat.fr
Auteur: Henri Clavier