Démasquons la liberté

Nous avions déjà publié en août dernier une tribune pour expliquer notre position concernant le masque.

La situation actuelle nous parait nécessiter une nouvelle mise au point.

Depuis plusieurs semaines, nous constatons sous nos publications que la plupart des commentaires se concentrent sur le port (ou non) du masque. Que ce soit des posts sur le Covid mais aussi et surtout sur tout autre sujet, notamment les luttes sociales.

Certains se scandalisent de manifestants sans masque. Mais, d’autres, encore plus nombreux, dénoncent les manifestants qui acceptent “docilement, en soumis”, de porter le masque.

Ce nouveau point Godwin nous questionne et nous inquiète.

De notre côté, nous estimons qu’il n’y a pas à asséner une vérité absolue sur l’intérêt sanitaire du masque : FFP1, en tissu, en intérieur, en extérieur…

La question est très complexe et les études varient parfois dans leurs conclusions. Mais, globalement, nous pensons que le masque permet de limiter la propagation du virus, notamment dans des lieux clos.

Le gouvernement a soufflé sur les braises de la défiance, en affirmant il y a un an que le masque était totalement inutile pour le grand public. Tout simplement parce qu’il n’avait pas les stocks nécessaires (ils finiront par l’avouer dans quelques années). Aujourd’hui, il a opté pour un revirement à 180 degrés et impose le masque obligatoire, partout, tout le temps. Et surtout, verbalise à la moindre escapade non masquée.

On comprend donc que certains puissent se révolter de cette attitude répressive du pouvoir.

Mais, ce que nous ne comprenons pas, c’est cette focalisation extrême sur cette question. Le masque serait devenu le symbole de la nouvelle dictature mondiale. Tous ceux qui le portent seraient des “soumis” au “nouvel ordre mondial”.

Cela serait drôle si ce n’était pas si grave.

Imaginons une personne ayant passé 5 ans dans le coma et qui se réveille aujourd’hui. Elle réalise que la culture, les concerts, le cinéma, la danse ou le théâtre n’ont plus leur place. Que les discothèques, les restaurants, les cafés sont fermés. Qu’il est désormais mal vu de se réunir entre amis. Que les fêtes sont pointées du doigt. Elle constate que les citoyens sont sous couvre feu, que leurs déplacements sont limités et contrôlés, qu’ils ne peuvent s’éloigner de chez eux que pour aller travailler.

Elle apprend qu’il est désormais interdit de filmer la police, que celle-ci a des pouvoirs accrus et quasi sans limites. Que la surveillance a été généralisée et, qu’il s’agisse d’actes ou d’opinions, que…

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Auteur: CerveauxNonDisponibles