Dents longues et idées courtes — Xiao PIGNOUF

L’écriture poétique du Coran autorise des interprétations diverses, parfois antagonistes, c’est visible en particulier pour le sort fait aux femmes, et les ouighours de l’ETIM, qui militent à coups d’attentats pour un Xinjiang « indépendant », militent aussi pour que les femmes portent une burka et soient confinées au foyer pour élever les enfants.
Leurs vidéos pour endoctriner leurs fidèles sont parfaitement explicites.

Je n’arrive pas à comprendre la position de ces femmes françaises, influentes en politique ou dans les médias, qui en soutenant ce mouvement, soutiennent également la soumission totale des musulmanes.

La Chine n’accepte pas cela sur son sol.
Une femme DOIT avoir le droit d’être indépendante, de gagner sa vie, de voyager, de se marier ou pas … Elle PEUT porter un voile, mais pas une burqa. Elle PEUT danser, jouer de la musique ou chanter en public… Elle PEUT conduire une voiture, Elle PEUT se maquiller ou se marier en portant une robe blanche (comme on le voit en occident) si c’est son rêve de pouvoir le faire…

Ce n’est pas un hasard si tant d’amis français adorent visiter le Xinjiang, ils y trouvent ce qui n’est plus visible en Afrique du Nord ou au Moyen Orient : un islam qui respire la joie de la fête, avec danses et musique à volonté.

Les centres de formation, tant décriés en occident, sont là pour rappeler, expliquer et faire appliquer ces principes fondamentaux de la loi Chinoise.

En ce sens oui, la Chine est intolérante, car elle n’accepte pas sur son sol des interprétations religieuses qui viendraient s’opposer aux libertés individuelles qu’elle considère comme fondamentales, et refuse qu’une autorité religieuse extérieure puisse remettre cela en question. Que ce soit l’autorité d’un pape, des popes, des rabbis, des imans, du Dalaï-lama…

La Chine ne remet pas en question les pratiques qui ont cours sur le sol du Pakistan ou de l’Arabie Saoudite, mais ce qui se passe dans ces pays ne s’impose pas sur son territoire…
Ce qui n’empêche pas d’établir avec ces pays une relation de respect mutuel.

Une fois ceci accepté, les croyants peuvent paisiblement jouir en Chine de lieux de culte qui répondent à leurs envies.
Les mosquées ont des minarets, les églises ont des clochers, les temples taôistes ont leur grande tour, les temples bouddhistes leurs statues… Tous ont droit à un respect égal et cohabitent dans une ville à proximité les uns des autres.
C’est choquant de voir que c’est possible.
Quel autre pays y arrive ?

Dans les…

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Auteur: Xiao PIGNOUF Le grand soir