​​« Députés européens, votez non à l’accord UE-Nouvelle-Zélande ! »

L’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et la Nouvelle Zélande arrive pour ratification ces 21-22 novembre au Parlement européen. Pleinement soutenues par Emmanuel Macron, les négociations ont débuté en 2018. Elles se sont poursuivies pendant la pandémie de COVID19, dans la plus grande opacité, alors qu’il ne manquait aucun dirigeant politique pour promettre à l’opinion publique un processus de relocalisation des activités jugées « stratégiques ».

À quelques jours de la COP28 sur le climat, le Parlement européen va-t-il entériner un accord qui aggrave la crise climatique ?

Trois ans plus tard, les Parlementaires européens doivent se prononcer sur un accord qui prévoit la suppression de la quasi-totalité des droits de douanes sur les biens et services échangés entre l’UE et la Nouvelle-Zélande. Selon l’étude d’impact de la Commission européenne, il pourrait générer une hausse de 30% des échanges. Ce sont des milliers de containers supplémentaires qui vont transiter sur les océans de la planète alors qu’il faut environ 40 jours pour que l’un d’entre eux rejoigne un port européen depuis Auckland.

Au bout de sept ans de mise en œuvre, pourront être importés sans droit de douane depuis un pays situé à 20 000 km de l’UE (détails dans la note de décryptage de l’Aitec)  :

  • pommes, kiwis, oignons, vin, poissons, crustacés, miel, etc sans limite ;
  • 38 000 tonnes de viande ovine ;
  • 10 000 tonnes de viande bovine ;
  • 15 000 tonnes de beurre ;
  • 25 000 tonnes de fromage ;
  • 15 000 tonnes de lait en poudre.

Cette même étude d’impact prévoit une augmentation nette des émissions de gaz à effet de serre liée au transport de marchandises et à la hausse des productions qui vont être exportées : produits agricoles de Nouvelle-Zélande, véhicules automobiles et produits…

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Auteur: Maxime Combes