Dérives dans l’enseignement supérieur privé : « Il y a une forme de jungle qui s’est instaurée », réagit Laurent Lafon

Après les crèches et les Ehpad, c’est une nouvelle enquête journalistique qui a tout l’air de servir de détonateur à une réaction des pouvoirs publics. Cette fois, il est question d’enseignement supérieur et de certaines écoles privées à but lucratif. La semaine dernière, un ouvrage de la journaliste Claire Marchal intitulé Le Cube (Flammarion, 2025) est venu mettre en cause les pratiques de Galileo, un groupe d’envergure internationale dont les établissements accueillent 300 000 étudiants. La moitié est en France, parmi lesquels le Cours Florent, l’EMLyon, la Paris School of Business ou encore Penninghen.

Reposant sur 150 témoignages, l’enquête dénonce une course au rendement, et un système qui ne tient pas ses promesses. Le livre épingle la surcharge des classes, la vétusté de certains immeubles ou encore des baisses de salaires des enseignants et du volume de cours. De précédents reportages ont déjà ciblé le groupe ces dernières années. Galileo a démenti catégoriquement les éléments du livre, dénonçant auprès de l’AFP des témoignages « souvent anonymes et une prétendue dérive que les faits, les contrôles auxquels les écoles du groupe sont soumises et la réalité des chiffres démentent ».

Le ministre convoque le président de Galileo et appelle à des « modifications législatives »

Les révélations ont néanmoins été suffisamment prises au sérieux par le gouvernement, qui parle de « graves…

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Auteur: Guillaume Jacquot