"Dernière sortie avant péage ! Ne la ratez pas !" — Cercle Henri Barbusse – RC (Rassemblement Communiste)

On se souvient qu’en 2017, Jean-Luc Mélenchon, avec 19,58% des suffrages n’a raté la qualification pour le 2ème tour qu’à 2% près…. tandis que Hamon, le candidat du PS, finissait à 6,36%, captant une bonne part des 600.000 voix manquantes.

Aujourd’hui, c’est une ribambelle de candidats, plus « unitaires » les uns les autres, qui cherchent à grappiller quelques % qui peuvent faire défaut à Jean-Luc Mélenchon qui est, pourtant, le seul candidat en capacité de nous faire échapper au duel mortifère droite/extrême-droite.

Parmi eux, Fabien Roussel, le candidat du PCF, de plus en plus mis en avant par les médias et salué par la social-démocratie anti-Mélenchon et la droite qui jugent qu’il dit des « choses intéressantes ». A son corps défendant ou pas (ce n’est pas le sujet), Roussel est tactiquement mis en avant par ces forces réactionnaires pour bloquer la marche en avant de l’espoir Jean-Luc Mélenchon, selon un scénario classique qui rappelle le soutien du capital aux forces gauchistes contre le Parti Communiste de la grande époque, et Fabien Roussel se prête d’autant plus à cette manœuvre qu’il a fait le choix d’une campagne de démarcation systématique vis-vis de Mélenchon

C’est d’autant plus terrible que c’est au nom d’une « identité communiste » retrouvée que veut s’exprimer Fabien Roussel, or cette identité-là est bien problématique !

Il exprime lui-même dans son livre Ma France sa différence avec Jean-Luc Mélenchon : « Lutte contre le racisme, laïcité, sécurité et police, capital et travail : sur tous ces thèmes très régaliens, nous n’avons pas forcément les mêmes approches ». Derrière ces mots, on retrouve le refus de Fabien Roussel de participer à la marche nationale du 10 novembre 2019 contre l’islamophobie en protestation contre l’attentat de la Mosquée de Bayonne et, par contre, sa participation appuyée à la manifestation politique des syndicats policiers du 19 mai 2021 devant l’Assemblée Nationale, prenant à rebours tous les militants de notre camp social engagés dans les luttes contre la répression policière (du Comité Adama aux Gilets Jaunes), et alors que la priorité d’un militant communiste serait d’œuvrer à unir le peuple, au-delà de ses catégories, ses différences et de ses croyances.

Mais tout à sa volonté de s’adresser à l’électeur de la « droite sociale » (cf. son intervention sur BFMTV-RMC le 31 janvier) ou à l’électeur d’extrême-droite qui se « trompe de colère », Fabien Roussel en…

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Auteur: Cercle Henri Barbusse – RC (Rassemblement Communiste) Le grand soir