Depuis 1990, on estime que la pêche a causé la mort de 90 000 dauphins en Atlantique nord-est. La survie de l’espèce est en jeu, à tel point que 1500 scientifiques s’étaient réunis pour demander la fermeture temporaire des zones de pêche les plus meurtrières.
Un avis suivi par la Commission Européenne et le Conseil d’État qui a ordonné au gouvernement, en mars 2023, de fermer chaque hiver les zones de pêche les plus destructrices pour réduire drastiquement les captures de Dauphins et petits cétacés.
Sea Shepherd France, France Nature Environnement et l’association de Défense des Milieux Aquatiques, les trois associations à l’origine du recours devant le Conseil d’État, attendaient donc avec impatience de voir comment le gouvernement allait réguler la situation.
Alors que le CIEM (Centre Internationale d’Exploration Marine) et le Conseil d’État recommandaient de fermer les pêcheries 3 mois l’hiver et un mois l’été, le gouvernement a retenu une fermeture limitée à 30 jours l’hiver. Encore plus préoccupant, il autorise par de nombreuses dérogations la poursuite de la pêche.
« Cette décision arrive sans surprise mais elle me révolte, car cette année on a battu les records de 2019 et 2020 de 50% ! Fin juin, il y avait 1400 dauphins officiellement échoués sur la plage. Dans ce contexte, que l’État persiste à dire que les dispositifs acoustiques (pingers) sont suffisants, alors qu’il n’y a jamais eu autant de pingers et autant d’échouages, c’est aberrant ! » réagit Philippe Garcia, Président de l’association de de Défense des Milieux Aquatiques, pour La Relève et La Peste
Dans la même lignée, l’État permet aux bateaux équipés seulement de caméras de pouvoir continuer à pêcher, bien que les vidéos n’empêchent en rien les captures accidentelles. Le gouvernement justifie cette décision par l’importance de collecter des données sur l’ensemble de l’année.
Or, les…
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Auteur: Laurie Debove