Des canons par centaines…

La Direction Générale de l’Armement (DGA) aimerait avoir la possibilité de réquisitionner certaines chaînes de production d’entreprises françaises pour augmenter les stocks d’armes de poing et de missiles de l’armée en prévision de possible guerre en Europe. Les forces productives civiles de la nation seront-elles misent au service de l’accroissement du militaire français ? Nous n’en savons rien, mais il est a parier que l’augmentation ses dernières années des crédits militaires, couplés à des dispositifs législatifs, le tout enrobé dans une propagande médiatique de plus en plus guerrière, risque de faire encore des morts sur l’autel de la croissance des profits et de la puissance.

« Une guerre atroce est arrivée sur notre continent et elle risque de durer longtemps. Nos valeurs sont mises à une rude épreuve : la démocratie, le droit international, la souveraineté d’un pays indépendant, tout est bafoué par le régime de Poutine qui planifie le redécoupage de l’Europe et, à terme, l’abolition des régimes démocratiques qu’il abhorre. Alors, soyons moralement prêts à affronter notre destin pour vaincre le mal ! »

L’effort matériel

C’est fou comme le journal d’extrême centre Le Monde offre une mine d’information à qui ose encore le lire sérieusement. Dans un article du 13 juin 2022, nos va-t-en-guerres nous expliquent en long, en large, en travers, qu’il faut absolument trouver le moyen d’augmenter les stocks d’armes de l’armée française dans le cas d’une guerre contre la Russie. Ils nous expliquent que des « discussions très avancées » sont en court avec la DGA pour un projet de loi visant à la réquisition de chaînes de montage de productions civiles afin de fabriquer des armes.

« Avec ce dispositif, l’État pourrait demander à certaines d’utiliser, au moins temporairement, leurs capacités de production civiles à des fins militaires. Dans le cas des sociétés qui fabriquent uniquement de l’armement, l’enjeu serait d’anticiper le transfert de certaines catégories d’employés très spécialisés d’une chaîne à une autre, en développant leur polyvalence. Mais aussi d’ « identifier quelles sociétés ayant des compétences proches pourraient fournir une capacité supplémentaire. » L’État pourrait, par exemple, demander à une PME de mécanique de précision qui ne travaille pas pour le secteur de la défense de se mettre à disposition d’un industriel de l’armement pour accélérer ses cadences. »

La…

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Auteur: lundimatin