Des centaines de personnes ont manifesté contre l’extension des carrières de sable de Lafarge en Loire-Atlantique

Un grand rendez-vous était donné en Loire-Atlantique pour l’acte 4 des Soulèvements de la terre contre l’extension des carrières de sable Lafarge et GSM, mais aussi les mers de plastique et l’accaparement conjoint des terres par le maraîchage industriel. Plus de 500 personnes ont ainsi manifesté contre l’extension ce weekend tandis qu’une quarantaine de tracteurs ont bloqué aujourd’hui la coopérative de maraîchage industrielle Océane, à La Chevrolière, au sud de Nantes. Nous relayons ici leur plaidoyer.

Au sud de la Loire, les pays de Retz et de Grand Lieu sont en proie à une déferlante de projets destructeurs (méga-plateforme Amazon à Montbert, méthaniseur XXL à Corcoué.).

Comme partout, l’industrialisation et la bétonisation menacent de ravager le territoire au mépris des habitant-e-s et des paysan-nes qui le font vivre. La commune de St-Colomban est à cet égard emblématique du désastre en cours.

Deux carrières de sable (Lafarge et GSM) alimentent les chantiers de construction de la région. Les carriers ont déjà extrait plus de 12 millions de tonnes, défigurant le paysage, anéantissant le bocage et affectant profondément les nappes phréatiques.

Ils projettent de s’étendre dès 2022 sur 70 ha supplémentaires (à terme plusieurs centaines d’ha sont concernées), alors même que ces terres sont sanctuarisées comme « Espaces Agricoles Pérennes » dans le SCOT (Schéma de cohérence territoriale).

L’obtention d’une éventuelle dérogation pour l’extension des carrières de St-Colomban serait un véritable « permis de ravager ». Nous ne les laisserons pas faire !

Image du blocage de la coopérative agricole Océane ce matin – crédit : Soulèvements de terre

Le sable de St-Colomban est principalement destiné à l’industrie du BTP. Loin de constituer un problème strictement local, les carrières sont une cible de choix pour rassembler toutes celles et ceux qui luttent contre l’artificialisation des terres, en Loire Atlantique et ailleurs.

Ce sable de n’est pas destiné qu’à la construction. Au moins 30% des volumes extraits sont engloutis par forme industrielle et intensive de « maraîchage ». Au fil des ans, c’est une véritable mer de plastique qui a déferlé.

Réunion des manifestants ce weekend. crédit : Soulèvements de terre

Aux antipodes du maraîchage paysan, respectueux de l’environnement et destiné aux habitants du territoire, nous avons affaire à un consortium capitaliste qui détruit et empoisonne les…

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Auteur: La Relève et La Peste