Des dindons entassés à coups de pied. La nouvelle enquête L214 glace le sang.


La L214, association de défense des animaux, publie des révélations fracassantes concernant la maltraitance de dindes et dindons de l’élevage intensif EARL Trochu à Sainte-Anne-sur-Brivet en Loire-Atlantique (Pays de la Loire). Les animaux sont ramassés violemment par des employés n’hésitant pas à leur décocher des coups de pied. Avec la même brutalité, ils sont tassés dans des cages inadaptées et non conformes pour leur transport à l’abattoir Ronsard au Faouët dans le Morbihan (Bretagne). Une nouvelle enquête publiée avec le soutien du musicien Petit Biscuit.

Pour commencer, rappelons que ces animaux ont déjà du supporter des conditions de vie sordides avant de connaître ces violences en quittant l’élevage vers leur mort : ils ont vécus toute leur vie enfermés dans un bâtiment clos sans lumière naturelle ni accès à l’extérieur, tassés les uns sur les autres.

En conséquence de quoi, certains perdent leurs plumes et souffrent d’infections aux pattes (pododermatites), d’autres agonisent, et tous ont été ébecqués (amputation du bec). La scène fait peine à voir et expose une fois encore les conditions de vie indignes des animaux d’élevage.

Image L214

Et à l’issue de cette “vie” si on peut encore la qualifier ainsi, ils seront violemment saisis, par les pattes ou les ailes leur occasionnant des souffrances inutiles supplémentaires, pour être mis en cage et transportés jusqu’à l’abattoir.

Sur les images que la L214 s’est procurées, on peut voir les employés enfoncer de force les dindons dans les cages, jusqu’à les tasser à coups de pied, les blessant au passage.

Image L214

Pourquoi une telle violence ? Car les cages de transport utilisées ne sont pas adaptées à la tailles des animaux. Elles sont même non conformes à la réglementation européenne (CE n° 1/2005) qui énonce qu’« un espace suffisant est prévu à l’intérieur du compartiment […] afin de garantir une ventilation adéquate au-dessus de la tête des animaux lorsqu’ils sont debout dans leur position naturelle, sans qu’en aucun cas leurs mouvements naturels puissent être entravés ».

Nul besoin d’être spécialiste pour constater que l’élevage EARL Trochu ne respecte pas ces dispositions légales. Alors qu’ils devraient pouvoir se tenir debout sans entrave et bénéficier d’une ventilation adaptés, les animaux finissent comprimés et entassés tels de vulgaires objets dans un colis. Ils ne peuvent replacer leurs ailes ou leurs pattes dans une position naturelle, ni se retourner tout le…

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Auteur: Mr Mondialisation