Des documents classifiés réduisent à néant les assurances données par les Etats-Unis lors du procès en appel contre Julian Assange — Richard MEDHURST

• En 2009, David Mendoza Herrarte a été extradé d’Espagne vers les États-Unis, à condition qu’il puisse purger sa peine dans ce pays

• Des documents classifiés révèlent les assurances diplomatiques données par l’ambassade des États-Unis à Madrid et comment les États-Unis ont violé les conditions de son extradition.

• Mendoza a passé plus de 6 ans aux États-Unis à essayer de retourner en Espagne. Des documents judiciaires montrent que les États-Unis ont refusé sa demande de transfert à plusieurs reprises.

• Alors qu’il était en prison, Mendoza a poursuivi les États-Unis et l’Espagne pour ne pas avoir respecté les conditions de son extradition et avoir violé ses droits fondamentaux. Son cas a récemment été repris par les Nations unies.

• Le cas de Mendoza a été évoqué le mois dernier devant la Haute Cour anglaise, où les États-Unis tentent d’extrader Julian Assange vers les États-Unis.

• Les États-Unis ont offert des garanties diplomatiques similaires pour qu’Assange puisse purger sa peine en Australie.

• Les avocats d’Assange citent le cas de Mendoza comme preuve que ces assurances ne sont pas dignes de confiance.

• James Lewis, le principal procureur américain, a déclaré que ces assurances sont à toute épreuve. Il a déclaré à la Haute Cour que ’les États-Unis n’ont jamais rompu une assurance diplomatique, jamais’.Les documents judiciaires et les assurances diplomatiques obtenus par Richard Medhurst montrent que c’est faux

David Mendoza Herrarte est né et a grandi aux États-Unis. Sa mère étant originaire d’Espagne, il s’y rendait chaque été, qu’il décrivait comme sa seconde maison. Il a la double nationalité, américaine et espagnole.

Mendoza était recherché par les États-Unis pour trafic de drogue. Au début des années 2000, il a utilisé des hélicoptères pour transporter de la marijuana, connue sous le nom de BC Bud, du Canada vers Seattle, en passant la frontière américaine. Aujourd’hui, la marijuana est légale à Seattle.

Mendoza travaillait dans le bâtiment et le développement immobilier, et gagnait bien sa vie. Il m’a dit qu’il ne faisait cela qu’à titre accessoire pour financer certains de ses projets immobiliers : ’J’avais tellement de choses en cours, mais je n’aurais jamais dû commencer à le faire. J’avais 25 ans et trop d’ambition’.

Mendoza a réalisé pour la première fois que les autorités américaines étaient sur sa piste lorsqu’il a été percuté par un camion alors qu’il conduisait, ce qui a provoqué la…

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Auteur: Richard MEDHURST Le grand soir