Des engins de chantier du L.I.E.N. mis hors d’état de nuire et des zadistes relaxés au tribunal

Rassemblement de soutien lors de la destruction de la zad en novembre 2021

Département et Préfecture, lancés dans leur fuite en avant écocidaire et violente, viennent de se heurter à une riposte matérielle inattendue sur le terrain ; et la Justice ne trouve pas matière à sanctionner les zadistes interpellés lors de la dernière évacuation

Ce jeudi 16 décembre au matin, on craignait que les derniers rebondissements d’actualité survenus sur le chantier du LI.E.N. pèsent en défaveur de trois personnes interpelées et citées à comparaître au Tribunal de Montpellier. Ce procès faisait suite à l’évacuation violente de la Z.A.D. qui gêne l’avancée de ce chantier, le 4 novembre dernier. On reviendra plus loin sur ce volet judiciaire qui s’est conclu de manière très favorable pour ces personnes : deux ont été relaxées purement et simplement, la troisième écopant d’une sanction très en-deça du réquisitoire formulé à son encontre.

Les faits d’actualité étaient ceux ébruités par le Préfet lui-même, par voie de tweet dans la soirée de mercredi. On y apprenait que la nuit précédente, un engin de chantier sur le site du L.I.E.N. avait été la proie des flammes. Et que plusieurs autres (une dizaine, selon cette même source) avaient été détériorés, notamment par l’introduction de cailloux et/ou de terre, dans leurs réservoirs de carburant, a-t-on appris par d’autres publications.

Une action aussi déterminée pouvait paraître inattendue, alors que l’essentiel du mouvement d’opposition s’en tient à des actions classiques non violentes (des marches et rassemblements essentiellement) et la Z.A.D., plus radicale, ne semble pas en mesure d’imposer un rapport de force. Cette remarque englobe le mouvement dans son ensemble. Dans un contexte de victoires sur les luttes d’Oxylane (Saint-Clément-la-Rivière), ou Amazon au Pont du Gard, tandis que les marches pour le climat sont multitudinaires sur la Comédie, on comprend d’ailleurs mal la difficulté de la lutte du L.I.E.N. à devenir un enjeu d’affrontement central sur le Grand Montpellier. Ce même jeudi soir, un grand débat annoncé à la Carmagnole espérait élucider les enseignements à tirer des luttes victorieuses. Le Poing y reviendra très prochainement.

Quant aux actions directes constatées sur le chantier, elles paraissent finalement logiques en seconde analyse. Le département de l’Hérault gagne en fébrilité, son président s’emporte contre la timide rebuffade des…

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Auteur: Julie