« Etudiant·es en colère, on veut des masters ». Voilà un exemple de slogans que les passant·es dans la rue de l’Université pouvaient entendre en circulant devant le rectorat de l’académie de Montpellier jeudi 15 octobre. A l’origine de ces cris, une trentaine d’étudiant·es mobilisé·es pour obtenir une affectation en master.
Tout à commencé à la fin du mois de septembre quand Mehdi, étudiant en droit montpelliérain, a entamé une grève de la faim, puis de la soif, après que tous ses vœux de poursuite d’étude en master ont été refusés. L’histoire aurait pu s’arrêter 5 jours plus tard, quand il a reçu une réponse positive du rectorat. Mais c’était sans compter la centaine d’étudiant·es, épaulée par le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM), qui elle aussi revendique son droit à étudier.
Le soutien d’élues locales
Il aura fallu deux semaines d’occupation de l’espace devant le rectorat, le soutien de la député Muriel Ressiguier et celui de la conseillère municipale Clara Gimenez pour que les étudiant·es obtiennent un rendez-vous avec le recteur de l’académie Khaled Bouabdallah. Et c’était donc à cette occasion qu’ielles étaient réuni·es jeudi matin aux portes du rectorat.
« L’objectif de ce rendez-vous est d’obtenir une affectation en master pour toustes les étudiant·es qui ont suivi les démarches à la lettre et qui doivent légalement se voir proposer au moins 3 affectations en master par le rectorat », explique Matéo Safti, porte-parole du SCUM. Des obligations qui, selon les étudiant·es, n’ont pas été remplies. C’est accompagné·es par la députée de Montpellier Muriel Ressiguier que ces représentant·es des étudiant·es se sont entretenu pendant plus d’une heure et demi avec le recteur.
« On ne parle pas de chiffres, on parle de la vie de jeunes, affiche Muriel Ressiguier, c’est pour ça que je suis là, pour soutenir ces jeunes en difficultés…
Auteur: Clara Maillé
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