Le 24 octobre, l’une d’elles titre « Au Xinjiang, la terreur s’estompe, la répression et la peur demeurent ». Derrière cette manchette, on sent bien le rétropédalage forcé mais pas assumé. Plus question de génocide et pas question de l’admettre, mais une volonté de salir, de chercher le moindre petit détail suspect. Ce n’est plus de la rigueur journalistique, c’est du pinaillage de comptable. Frédéric Lemaître (esbrouffe) nous raconte que les touristes sont tristes, que les vendeurs tirent la gueule dans leur boutique, que les hommes et les femmes s’ennuient devant les mosquées parce qu’ils n’osent plus y aller. Que tout ça sent la peur et la répression. Non, ce n’est plus de journalisme dont il s’agit là, mais de mentalisme. Petit extrait : S’il leur arrive de sourire aux étrangers, certains refusent souvent de leur parler, en esquissant parfois un petit geste de la main que l’on traduit volontiers par « vous me comprenez n’est-ce pas ? »…
On est quand même pris de doutes sérieux sur le simple fait que ces journalistes de canapé se rendent vraiment au Xinjiang pour y rencontrer les gens et on se demande s’ils n’écrivent pas leurs articles en remplissant le carnet de commande de leur employeur. D’ailleurs, la photo qui illustre l’article n’est même pas de l’auteur mais d’un photographe indépendant et elle a déjà été utilisée par le journal dans un article du 30 juillet écrit par un autre larbin en service commandé. Même pas foutu d’en prendre une correcte avec son propre smartphone ?
Pour répondre à ces salades, la Chine invite régulièrement des cohortes de journalistes du monde entier pour faire voir que le Xinjiang n’est pas tel qu’on le dépeint dans les salons parisiens. On y accusera certainement ces dizaines de journalistes d’agir en service commandé. C’est de bonne guerre. Mais au moins, eux, on est sûr qu’ils se rendent au Xinjiang pour y constater de…
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Auteur: Mongkol BANGPRAPRA