Des milliers de personnes se sont mobilisées contre Monsanto et l’agrochimie

Samedi 15 mai, des milliers de citoyen·nes se sont mobilisé·es partout en France, pour réclamer justice pour toutes les victimes de l’industrie agrochimique et pour une agriculture écologique et sociale, afin de faire advenir un modèle agricole capable de nourrir l’humanité sans la détruire, dans le cadre de la Marche mondiale annuelle contre Monsanto. Une belle convergence des luttes sur les combats pour demander justice pour les victimes des pesticides. Nous publions ici leur communiqué affirmant leurs valeurs.

À Paris notamment, mille personnes se sont réunies pour soutenir Tran To Nga suite au verdict de son procès contre les multinationales qui ont produit ou commercialisé l’agent orange, rendu le 10 mai : les demandes de Tran To Nga ont été jugées irrecevables sous prétexte qu’il n’est pas possible de juger les actions d’un Etat souverain. Une véritable honte alors que les multinationales ont répondu en toute liberté à l’appel d’offres du gouvernement ! 

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Au niveau national, une quinzaine de mobilisations et événements ont été organisés par des citoyen·nes et les groupes locaux des plus de 70 organisations partenaires de la Marche contre Monsanto.

Celles-ci sont à l’origine d’une tribune publiée le 12 mai dernier, signée par plus d’une centaine d’organisations et personnalités de la société civile, pour unir les luttes afin d’exiger la justice environnementale et une agriculture écologique et autosuffisante pour tou.te.s.

« Nous nous mobilisons donc afin d’exiger justice et réparations pour toutes les populations victimes des poisons de l’agrochimie, et notamment celles qui en sont disproportionnellement affectées selon des logiques liées au capitalisme, au racisme, au sexisme, ou à des rapports (néo) coloniaux. N’oublions pas que les premier·ères touché·es sont les agriculteur·trices et autres utilisateur·trices de ces pesticides. Il est nécessaire de les dépister, de reconnaître leurs pathologies comme maladies professionnelles, d’indemniser toutes les victimes, dont les riverain·es exposé·es, de décontaminer les sols ou encore de promouvoir la recherche sur la toxicité des produits. » expliquent-ils

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Pratiquée et prônée par des Etats riches partout dans le monde, l’agriculture industrielle soumet les pays du Sud à…

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Auteur: La Relève et La Peste