Ils sont arrivés nombreux, bien décidés à se faire entendre. « On est plus déterminés que jamais, on ne veut pas du futur auquel ils nous condamnent, notre mot d’ordre, c’est « Amour et rage, no macadam » ! », affirme Amalia, d’« Extinction Rébellion » Toulouse, l’un des collectifs qui appelaient à la mobilisation contre l’A69, ce samedi 21 octobre.
« Nous étions déjà près de deux milliers hier (vendredi) soir. Pour la dernière mobilisation en avril, on était 8 200 et on espère être aussi nombreux aujourd’hui », renchérit Étienne Fauteux du même collectif.
La bataille de l’opinion est lancée
Surtout, les manifestants croient sentir que le vent tourne. Dans le bras de fer qui les oppose à l’État, l’opinion serait désormais de leur côté. S’appuyant sur un sondage Ifop réalisé il y a quelques jours auprès de la population du Tarn et de la Haute-Garonne, Gilles Garric du collectif « La Voie est libre », indique ainsi que 61 % des sondés sont favorables à l’abandon du projet d’autoroute et qu’ils sont 82 % à se prononcer pour un référendum local.
« Il y a vraiment une opinion publique qui a tourné en notre faveur et nous sommes légitimes à continuer à nous battre sur tous les terrains », juge-t-il, alors que Lena qui s’exprime au nom des « Soulèvements de la Terre » estime que ce projet d’autoroute est « l’exemple des projets contre lesquels on se bat, des projets du passé ».
Les travaux se poursuivent
Pourtant, les travaux se poursuivent. Après une courte suspension en fin de semaine passée, le chantier de l’A69, portion d’autoroute qui réduirait d’environ vingt minutes le trajet Castres-Toulouse et doit être mise en service en 2025, a repris dès lundi, le gouvernement se disant « déterminé à faire aboutir ce projet, qui a été décidé démocratiquement et confirmé systématiquement par le juge ».
Les opposants estiment, quant à eux, que tous les…
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Auteur: La Croix (avec AFP)