Abeilles tuées en masse
Créé en 2012, l’Arc-en-Miel regroupe 300 ruches installées en Sud Aveyron. Nadia et Bruno Bondia gèrent tous deux la ferme, qu’ils ont choisi de développer en bio « Nature et Progrès », une mention encore plus exigeante que le label AB (Agriculture Biologique).
Une bonne partie de leur temps se trouve également occupée par des activités de partage de leur métier, avec des visites immersives, des formations en apiculture ainsi que des accueils de publics aussi divers que des classes de maternelle ou des étudiants de l’école vétérinaire de Lyon.
Cet hiver, la ferme a subi une intoxication. « C’est la première fois qu’on subit une telle mortalité, avec des ruchers entiers anéantis », confie Nadia Fargeix-Bondia.
Au mois de décembre, les ruches avaient pourtant été contrôlées par Bruno Bondia. Tout allait très bien. Des ruches comprenant environ 15 000 abeilles chacune, un très bon signe à cette période-là. Elles étaient également pleines de réserves de miel, très populeuses et tous les paramètres étaient au vert. Même le varroa, un acarien qui affaiblit les abeilles auquel est confronté l’ensemble des apiculteurs de France, ne posait pas de soucis cette année-là.
Morts subites dans les colonies
Deux semaines plus tard, Bruno Bondia revient sur place. Il ne constate quasiment aucune dynamique, finit par ouvrir une ruche et voit 100 à 200 abeilles, avec la reine au milieu. Où sont les autres ? Il n’y a pas de tapis d’abeilles mortes, rien. Elles ont disparu.
Les 30 ruches de ce même rucher présentent les mêmes symptômes : pas une n’est indemne. L’apiculteur se rend sur un autre rucher à 50 km de là, posé chez des paysans. Même constat.
Or, lorsqu’une colonie ne comprend que 100 à 200 abeilles début décembre, elle ne peut pas survivre. Les abeilles ont en effet besoin d’être populeuses pour se tenir chaud l’hiver. À 15 000, elles se regroupent en grappes…
La suite est à lire sur: lareleveetlapeste.fr
Auteur: Marine Wolf