Des néonazis dans les manifestations contre le pass ? Les preuves de l’infiltration

Crédit photo : La Mule du Pape

Depuis le début du mouvement contre le pass sanitaire, les manifestations ont toujours rassemblé un grand nombre de personnes, avec des idées et des objectifs variés. On y trouve des gilets jaunes, des complotistes, des anti-vaccins, des militants de tous bords politiques… Et surtout une grande majorité de personnes lambda, simplement opposées au pass sanitaire. Existe-t-il de véritables infiltrations fascistes ?

Un débat existe autour de la présence de l’extrême droite dans ces manifestations. Il est certain que différents groupes essaient de les récupérer à leur profit, avec leurs propres mots d’ordre et symboles. Rien de surprenant là-dedans.  Après tout, à une époque dominée par les discours réactionnaires, de CNews à Darmanin, les idées diffusées en permanence dans les principaux médias et jusqu’au sommet de l’Etat se retrouvent dans la tête des gens. Ces mêmes médias peuvent ensuite adopter des postures hypocrites de bourgeois choqués par le péril brun…

Le Poing  a suivi les manifestations montpelliéraines des précédentes semaines et peut aujourd’hui vous présenter les stratégies d’infiltration de différents groupes. Attention, certains propos retranscrits ici sont extrêmement violents et ouvertement racistes.

Prendre la tête des cortèges

Comme nous l’avions indiqué dans de précédents articles, une constante locale a été la présence de militants de la Ligue du Midi – groupuscule identitaire responsable de nombreuses agressions, et connu pour ses liens avec les forces de répression étatiques. Dirigé par la famille Roudier, la Ligue a tenté de rattraper son échec lots du mouvement des gilets jaunes, en intervenant massivement dans les cortèges. Selon ses propres interventions publiques la Ligue se présentait comme un « service d’ordre » autoproclamé. Il faut comprendre par-là que ses militants cherchaient une raison légitime de virer par la force les voix discordantes, tout en protégeant leurs alliés (notamment un autre porte-parole autoproclamé, en la personne de Derouch).

Pour cela, des appels étaient lancés en interne, permettant à la Ligue de rassembler chaque samedi des militants d’extrême droite de plusieurs villes (Nîmes, Avignon, et plus loin encore).  D’autres groupuscules locaux comme les restes de Jeunesse Saint Roch se mettaient à la remorque, conscients de ne pouvoir exister seuls. La mobilisation antifasciste a cependant cassé cette dynamique. Les…

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Auteur: Le Poing