Des permaculteurs en herbe se réunissent pour rendre une commune plus autonome

Pour cette première chronique de résilience, notre journaliste Flora Clodic-Tanguy revient sur une récente expérimentation menée à Montaigut-sur-Save (Haute-Garonne). 20 stagiaires de Cours de design en permaculture ont travaillé sur la conception des terrains municipaux pour rendre la commune plus autonome en alimentation et y favoriser le lien social. 

Peut-être avez-vous déjà croisé ce sigle cher aux permaculteurs : PDC, pour Permaculture Design Course, Cours de design en permaculture ? Quand on approfondit l’approche permacole et ses trois éthiques – faire attention à la terre, prendre soin des humains et partager équitablement les ressources –, c’est un peu un indispensable. Pendant 12 jours, nous y passons en revue l’essentiel des grandes thématiques et des modules de cette approche, déjà ancienne mais toujours novatrice. 

Chaque année, à la même période, mon permaculteur de chéri, Mathieu Foudral, donne donc, avec d’autres intervenants, un PDC à la ferme éco-citoyenne de la Bouzigue, près de Toulouse (Haute-Garonne). Et on peut dire que l’édition 2020 avait une saveur particulière ! Non seulement parce que le contexte sanitaire et social laissait franchement à désirer et que cette bulle de bienveillance et d’apprentissage mutuel nous paraissait un peu surréaliste… Mais aussi parce que désormais, je n’étais plus stagiaire mais formatrice, avec mon petit grain de sel à mettre pour favoriser l’alchimie du groupe. 

Ça aurait pu s’arrêter là, et c’était déjà sympa ! Sauf qu’on a fait plus fort. 

Les stagiaires passent près de la moitié du PDC à élaborer une conception en permaculture, en suivant un ensemble d’outils et de méthodologies, à partir d’un contexte donné. La ferme de la Bouzigue réduisant fortement son activité, nous aurions dû faire un design « pour de faux », si nous avions décidé de nous y consacrer. Cela nous satisfaisait…

Auteur: Flora Clodic-Tanguy
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