Les immigré·es sont responsables de la délinquance ? C’est faux !
Résumé : « 52 % des Français·es pensent que « l’immigration est la principale cause de l’insécurité » (source ?). Pourtant il n’existe aucune preuve d’un quelconque lien entre immigration et délinquance.
L’extrême-droite met en avant une surreprésentation des étranger·es parmi les personnes condamnées en se basant sur leur nationalité : en 2021, selon les chiffres du ministère de la Justice, 15,7 % d’entre elles étaient de nationalité étrangère alors qu’elles représentent 7,7 % de la population française selon les chiffres de l’INSEE[[Pour retrouver les sources des chiffres cités dans cette partie, voir la fiche « Les migrations ne sont pas une cause d’insécurité].
Cette surreprésentation ne démontre pourtant en rien une propension plus grande à commettre des actes de délinquance de la part des personnes étrangères. Elle s’explique par leurs conditions de vie : nombre d’entre elles font partie des catégories les plus pauvres, et c’est par ailleurs la délinquance qui est la plus fortement « recherchée » et réprimée. Ainsi, les personnes immigrées originaires d’Afrique représentent 32% des ouvrier·es et employé·es (contre 19 % pour les non-immigré.es).
Certaines infractions sont liées à la condition même de personne étrangère (comme le travail illégal), et certaines font l’objet de condamnations quasi systématiques : refus de test PCR, refus de rendez-vous au consulat, refus monter dans l’avion etc.
Ajoutons que les personnes immigrées (étrangères ou non) sont victimes de traitements discriminatoires : contrôles au faciès qui conduisent à des sur-interpellations, traitements plus sévères par le système judiciaire ; alors même que 99 % des condamnations concernant des personnes étrangères sont des délits (ministère de la Justice).
En conclusion : il n’existe pas de lien entre…
La suite est à lire sur: france.attac.org
Auteur: Attac France