Alors que la France attend la nomination d’un Premier ministre depuis un mois et demi, La France insoumise (LFI) a qualifié la situation de « coup de force institutionnel contre la démocratie » et agite la menace d’une destitution du président de la République. La principale force du Nouveau front populaire s’impatiente et désespère de ne pas voir Lucie Castets à Matignon. Bénéficiant du plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale, même s’il reste loin de la majorité absolue, le Nouveau Front Populaire (NFP) entend gouverner la France, une option qu’Emmanuel Macron semble refuser. Les chefs de partis et les présidents de groupes parlementaires seront reçus vendredi 23 août à l’Elysée pour évoquer la situation politique.
Pour mettre la pression sur le chef de l’Etat, les leaders de LFI, Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Manuel Bompard signent un texte dans la Tribune du Dimanche appelant à enclencher la procédure de destitution du Président de la République prévue à l’article 68 de la Constitution. Sans doute un coup politique plus qu’une réelle menace tant la procédure est contraignante pour aboutir à la destitution du Président de la République. Cette menace, liée au refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets première ministre, ne fait cependant pas l’unanimité à gauche et pourrait donner une idée de la solidité de l’alliance entre les différents partis de gauche.
Une procédure…
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Auteur: Henri Clavier