Les pays les plus pauvres, notamment africains, connaissent une nouvelle crise de la dette. Une crise dont l’importance est inédite. Mais alors le fossé Nord-Sud va-t-il se creuser ? L’Afrique est-elle embourbée dans un piège ? Qui tire les ficelles, à qui profite le « crime » ? Quel rôle des pays riches dans tout cela ?
Les réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI se sont terminées le 15 octobre à Marrakech. Selon les derniers chiffres du FMI, près de la moitié des pays pauvres souffrent de la dette. Une crise qui ne touche pas particulièrement des pays surendettés.
Désormais, la Chine fait partie des créanciers, ainsi que les investisseurs privés. Les pays pauvres sont bloqués entre les créanciers, la nécessité de relancer pour l’emploi des jeunes, l’impossibilité de faire un emprunt, ou les partenariats public-privé.
En Afrique subsaharienne, la dette domestique est supérieure à la dette extérieure. Mais cette dernière pèse lourd dans le budget des pays, où les emprunts sont bien plus chers à rembourser car les devises sont étrangères, et les taux ont augmenté.
Par exemple, au Kenya, la dette représente 60% de son budget, cela représente 3 fois plus qu’il y a 6 ans. Les pays compensent alors en réduisant leurs dépenses de santé ou d’éducation. La Zambie a pu se voir accorder du temps supplémentaire pour rembourser, est-ce vraiment la solution ?
« La prochaine reconstitution des ressources de l’ «International Development Association» doit être la plus importante de tous les temps », a lancé Ajay Banga, le président de la Banque mondiale, vendredi 13 octobre. Le fonds a un budget de 93 milliards de dollars pour la période comprise entre 2021 et 2024″ rapporte Le Monde.
« L’Afrique retombe dans le piège de la dette », titrait Le Monde le 18 juin 2023. Soit moins de vingt ans après le cycle des programmes d’ajustement structurel imposés par la Banque mondiale et le FMI, qui promettaient…
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Auteur: Le Média