Dette : les travailleurs n'ont pas à payer un centime !

En grand serviteur de la bourgeoisie, Barnier s’est fixé une mission : restaurer les comptes publics sur le dos des classes populaires en imposant une des pires cures d’austérité.  

Depuis sa nomination, il répète qu’avec une dette publique de plus de 3 100 milliards d’euros, le pays est dans une situation financière « catastrophique » et « insupportable ». Mais pour des milliardaires tels que Bernard Arnault, la famille Hermès ou la famille Bettencourt, ça va très bien, merci pour eux ! 

Le premier a encaissé quatre Smic par minute au titre des dividendes 2023 de LVMH. La fortune de la famille Hermès a augmenté de 17 milliards. La patronne de L’Oréal, Françoise Bettencourt Meyers, ferait presque figure de gagne-petit avec « seulement » 7 milliards en plus cette année. 

Alors que la dette publique a augmenté de 1 000 milliards depuis 2017, les 500 plus grandes fortunes ont plus que doublé, passant de 450 milliards à 1 200 milliards. Et ce n’est pas un hasard ! Les caisses publiques se sont vidées parce que Macron a baissé les impôts sur les plus riches et a arrosé leurs groupes industriels et financiers d’aides et de subventions tous azimuts. 

Ce sont les vases communicants : les caisses publiques se vident pour remplir celles des grands trusts et de la grande bourgeoisie. Et ce n’est pas d’hier. Depuis toujours, la grande bourgeoisie considère les caisses de l’État comme les siennes. Qu’elle demande des exonérations de cotisations elle les obtient ! Qu’elle demande de l’argent pour investir ou pour la recherche, et elle l’a ! 

Le groupe Accor, associé à LVMH, fait construire un navire grand luxe par les chantiers de l’Atlantique. Parce que ledit navire comporte trois voiles, son projet a obtenu, au nom de la décarbonation, 31 millions d’aides publiques !

La gigafactory de batteries ACC qui s’est installée dans le Pas-de-Calais, alliance formée par Stellantis, Mercedes et TotalEnergies, a reçu…

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