En 2020, Macron avait déclaré de façon provocante dans les médias : «essayez la dictature, et vous verrez», pour tourner en ridicule les personnes, de plus en plus nombreuses, qui dénoncent l’autoritarisme et les violences policières en France. Sous entendu, il y a pire ailleurs, alors taisez vous.
Il déclarait aussi : «Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’il y ait une forme de dictature qui s’est installée. Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois.»
Nous sommes en 2024, et il faut regarder la situation en face.
Le gouvernement n’a jamais dissout autant d’associations. Il gouverne sans le vote des députés, par 49.3, parce qu’il n’a même pas la majorité, écrase dans le sang les revendications écologistes et sociales et impose des mesures rejetées par quasiment toute la population. Les médias de masse sont entièrement contrôlés par des milliardaires proches du pouvoir. La liberté de la presse est en chute libre, et plusieurs reporters ont été arrêtés par les services de renseignement. Le président multiplie les discours guerriers et militaristes. L’anti-terrorisme est envoyé contre des écolos. Tout cela, ce sont littéralement des pratiques de dictature.
Pour compléter ce tableau, depuis plusieurs semaines, le plus grand mouvement politique de gauche, la France Insoumise, est diffamé et attaqué quotidiennement, sans relâche, par les dirigeants, et n’a pas le droit de répondre. Pire, ses meetings sont désormais interdits.
Enfin, une grande manifestation «contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants» prévue dimanche 21 avril à Paris et organisée par de très nombreuses organisations dont le collectif Urgence notre police assassine, fondé par Amal Bentounsi qui se bat de façon héroïque depuis que son frère…
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Auteur: Phonax