Depuis de longues années, la droite française (1), fidèlement secondée par ses journalistes subventionné·es d’accompagnement (2), va répétant sur tous les tons, lorsqu’elle n’est pas occupée à raconter qu’il a quand même eu des côtés hyper-positifs, que le colonialisme n’est plus chez nous qu’un lointain souvenir, que la culture postcoloniale est une invention forgée de toutes pièces dans un sous-sol wokisé de l’université de Stanford (United States of America) puis importée en France par le département de sociologie de l’université Paris-8 (France), et qu’il faut vraiment être d’une malhonnêteté crasse et très typiquement islamo-gauchiste pour oser prétendre le contraire.
Du point de vue de leurs auteur·es, et du fanatisme dont ils et elles sont les fidèles servant·es, de tels efforts sont évidemment fort louables. Mais ils se heurtent à cette insurmontable difficulté que cette droite réactionnaire est profondément travaillée par son puissantissime inconscient, et qu’à chaque fois qu’elle décrète qu’elle a depuis longtemps chassé son naturel colonial : le voilà qui revient au grand galop, tel Zorro sur son grand chevau (3).
Samedi 10 février, par exemple, premier jour de l’année du Dragon de bois, Valérie Pécresse a posté sur X, ex-Twitter, cet épatant message (4) : « Tous mes vœux de bonheur, de succès et de prospérité aux Franciliens d’origine chinoise & indochinoise (5) qui célèbrent le #NouvelAnChinois. »
Et certes : c’est un peu gênant. Mais l’honnêteté oblige à considérer aussi que cette nostalgie du temps béni où la droite française pouvait encore…
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Auteur: Sébastien Fontenelle