Comme tu l’as probablement remarqué si tu n’étais pas replié·e sur les pentes nord du mont Ross (îles Kerguelen) – où l’actualité du monde n’arrive que par de lointaines intermittences –, l’été a été littéralement rythmé (1) par les accusations d’antisémitisme portées par les droites et par leur éditocratie d’accompagnement contre les deux principales formations de la gauche parlementaire, soit, dans l’ordre alphabétique : Europe Écologie-Les Verts (EELV) et La France insoumise.
Si tu veux d’autres allitérations de compétition, n’hésite surtout pas à demander.
On peut évidemment regretter (2) que la première – EELV, donc – ait, par les voix de plusieurs de ses plus éminentes représentantes, rapidement succombé sous cet assaut, pour laisser l’ennemi imposer son agenda. Mais il importe surtout de répéter que c’est d’abord et avant tout la droite, notamment gouvernementale, qui, en France, en 2023, fait encore et toujours preuve, en de telles matières, de complaisances ou de déférences qui jamais ne rebutent ses journalistes d’accompagnement – et qui, bien évidemment (mais cela va mieux en le rappelant), n’exonèrent nullement la gauche de ses propres manquements.
Il importe, notamment, de rappeler encore une fois qu’Emmanuel Macron, chef de l’État français, a voulu, en 2018, « honorer » la mémoire de Philippe Pétain, qui fut l’un des plus actifs collaborateurs de l’entreprise nazie d’extermination des juifs d’Europe. De rappeler qu’Emmanuel Macron a ensuite octroyé un entretien exclusif à un magazine – condamné aussi pour provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence contre les Roms – qui avait notamment publié un article sur le milliardaire…
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Auteur: Sébastien Fontenelle