Documentaires – Des citoyens « au bord de la crise de vert »

22 avril 2021 à 10h59,
Mis à jour le 22 avril 2021 à 11h00

Durée de lecture : 3 minutes

Climat

Se préoccuper de la question écologique au point d’en souffrir. Renoncer à agir parce que son voisin ne fait rien. Préférer nier l’évidence pour mieux se protéger. Il est parfois éprouvant d’être « écoresponsable ». En partenariat avec Reporterre, France Télévisions diffuse dès le jeudi 22 avril deux séries documentaires sur le tourment climatique : « Carbonisés » et « Au bord de la crise de vert ». Nous vous offrons dès à présent les premiers épisodes.

Épisode 1 offert à nos lecteurs.

Fonte de la banquise, canicules à répétition, températures records… Inexorablement, la planète se réchauffe et avec elle, nos cerveaux. Le dérèglement climatique et les mauvaises ondes qu’il nous envoie chaque jour nous minent le moral. On appelle cela l’écoanxiété, la solastalgie ou encore l’écodép’. Réalisée par Laure Noualhat et Christophe Kilian, la série documentaire « Carbonisés » nous plonge dans le tourment des habitants de Joigny, une petite ville paisible sur les rives de l’Yonne.

Mathilde, Jade et Augustine ont 14 ans. Réunies sur la terrasse d’un café, elles organisent la révolution : « Ce vendredi, on va faire une grève pour le climat dans notre collège Saint-Jacques », disent-elles. Seulement, la pollution ou l’écologie ne passionne pas vraiment leur directrice : « C’est qui déjà Greta Gronberg ? »

De son côté, Alain, camouflé sous son chapeau de paille, contemple ses vignes sur les hauteurs de Joigny. Cette année, les vendanges ont démarré avec trois semaines d’avance en raison des fortes chaleurs. S’en inquiète-t-il ? Pas du tout, puisque « dans deux cents ou trois cents ans, il y aura une période glaciaire ! »

Massimo, dans la série documentaire « Carbonisés ».

À 30 ans, Massimo avait, lui, coché toutes les cases de la reproduction sociale. Il était propriétaire d’un appartement, vivait en couple et avait un bon salaire qui lui permettait de voyager partout dans le monde. Et puis, il a fait un « burn out bio ». Désormais, l’idée même de grimper dans un avion l’angoisse et il est incapable d’entrer dans un supermarché. Un mal-être qui handicape le trentenaire au quotidien. Sera-t-il submergé par la rage, la tristesse ou l’envie de disparaître ?

  • « Au bord de la crise de vert »

Épisode 1 offert à nos lecteurs.

À Le Plessis-Robinson, commune de la petite couronne parisienne aux 30 000 âmes,…

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Auteur: Reporterre