« Un moyen de développement personnel », « un coup de pied dans la fourmilière », « la liberté », « être soi-même en interprétant quelqu’un d’autre »… Il existe au moins autant de définitions du drag que d’artistes qui le pratiquent. Une chose, au moins, les rassemble : le plaisir d’entrer dans un personnage, féminin pour les drag-queens, et de porter un soin tout particulier aux vêtements et au maquillage pour proposer des performances, musicales ou théâtrales le plus souvent. Comptez tout de même trois heures de préparation pour une drag-queen avant un spectacle. Un sens de l’esthétique et de l’extravagance qui a réussi à se faire une place à la télévision.
Depuis 2022, la France s’est dotée de sa propre franchise de RuPaul’s Drag Race, un célèbre concours américain de drag créé en 2009 par RuPaul, la plus connue des « queens » et tenante de quatorze Emmy Awards remportés grâce à son émission. Le programme existe à présent dans une dizaine de pays, parmi lesquels la Thaïlande, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie ou encore l’Italie. Si le concours était déjà populaire parmi les adeptes du genre grâce à la diffusion de « RuPaul’s Drag Race » sur Netflix, sa renommée a changé d’échelle dans l’Hexagone lors de son adaptation sur France Télévisions – France 2 et France.tv Slash.
De la communauté LGBT+ au grand public
Parmi les jurés invités au fil des saisons, aux côtés des membres « permanents », se trouvent par exemple Jean-Paul Gaultier, Bilal Hassani, Loïc Prigent, Juliette Armanet ou encore Jenifer. Leur rôle est de juger la qualité des confections des tenues des candidates, selon des thèmes imposés, l’efficacité de leurs présentations, souvent humoristiques, ainsi que de leurs playbacks, aussi appelés lip-syncs.
Avec en moyenne 530 000 spectateurs, et un record de plus de 900 000…
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Auteur: Lola Dubois-Carmes