Droit à la ville et écologie : pourquoi luttons-nous aux côtés de l'association de la Valencienne ?

Nous nous opposons à une vision du monde qui sépare les humain.exs du reste du vivant, à une écologie qui voudrait protéger une nature pure d’une humanité avide. Les êtres humain.exs ne forment pas un bloc homogène en termes de responsabilité dans la destruction en cours. Les capitalistes et les puissances occidentales dévastent. Nous ne subissons pas non plus touxtes de la même manière les effets du ravage. Les personnes précaires, migrantes, racisées ou sexisées endurent. L’idée d’une séparation entre nature et culture est une illusion, une grille de lecture occidentale qui sépare l’humain du non-humain, qui articule notre pensée en la divisant en catégories étanches. Nous affirmons que, nous qui luttons pour l’émancipation collective, faisons partie d’un monde à défendre.

Les luttes pour prendre soin des arbres, des étangs ou des animaux sauvages ne peuvent aboutir que si nous repensons les rapports que nous avons à elleux et ceux que nous entretenons entre nous. Ce qui permet le pillage et la destruction, c’est l’idée d’une supériorité pensée comme naturelle ou culturelle entre les êtres. Parce que nous ne voulons pas de ce monde inégalitaire, notre écologie cherche à bâtir et défendre les interdépendances non-oppressives entre les êtres vivants, qu’il s’agisse de deux groupes d’humain.exs, d’un sol fertile et des paysan.nexs qui le travaillent ou de renards se partageant la forêt avec d’autres occupant.exs.

Revenons à la ville. Si l’écologie c’est le soin des liens non-oppressifs entre les êtres, c’est aussi une histoire urbaine. Lorsque des bouffes populaires sont organisées, des bâtiments vides communalisés, des jardins partagés, des friches défendues pour éviter l’implantation de nouvelles industries, mais aussi quand une assemblée de quartier décrète une grève des loyers, quand les manifestations ruissellent dans les allées, quand des transmissions des savoirs sont…

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