Dry january : une proposition de loi bientôt déposée pour mieux réguler la promotion de l’alcool sur les réseaux sociaux

Après les fêtes de fin d’année, de plus en plus de Français jouent le jeu du « défi de janvier » aussi connu sous le nom de « dry january ». Il consiste à ne pas boire d’alcool pendant le mois de janvier. « L’objectif, c’est de proposer aux gens de faire une pause dans leur consommation d’alcool et de s’interroger sur celle-ci. Se poser ces questions, c’est déjà faire un pas », explique le professeur Georges Brousse, spécialiste en addictologie au CHU de Clermont-Ferrand et président du comité régional d’Addictions France Auvergne Rhône-Alpes, lors d’une conférence de presse organisée sur le sujet par le CHU de Clermont-Ferrand et Addictions France le 9 janvier.

« Le marketing et la culture de l’alcool sont très forts dans notre environnement »

L’enjeu est de taille. Selon les chiffres du ministère de la Santé, l’alcool est la cause de 49 000 décès en France chaque année. Pourtant, le « mois sans alcool » ne rencontre pas le même écho auprès des institutions que le « mois sans tabac » : le gouvernement ne reprend pas à son compte le « dry january » alors qu’il incite, chaque mois de novembre, à passer un mois sans fumer. Il faut dire qu’en France, le sujet de la consommation d’alcool, et en particulier de vin, est un sujet éruptif. Chaque initiative visant à encadrer la promotion de l’alcool est torpillée avec vigueur par les défenseurs du terroir et des territoires. Le mois…

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Auteur: Mathilde Nutarelli