Acte I : Le Clown sacré
Sous les feux des projecteurs, un clown grimé de vert murmure des vœux de paix, mais son regard trahit une pantomime de guerre. Le jeu d’acteur est saisissant ! Volodymyr Zelensky, jadis humoriste de Kvartal 95, studio qu’il créa et animait, célèbre pour son sketch du piano joué sans mains et ses parodies blessantes envers les russophones du Donbass, s’est mué en une silhouette captive, enchaînée aux ultras et à l’Occident, dévorée par un narcissisme qui sème la mort. Sa série “ Serviteur du peuple ”, où il jouait un président intègre, inspira son élection triomphale en 2019 (73 %), mais la réalité dépasse la fiction dans un cauchemar : une Ukraine fracturée, un brasier fratricide attisé par Kiev et l’offensive russe, qualifiée d’opération spéciale, une nation exsangue livrée aux oligarques.
Le cœur bouleversé, je sonde cette tragédie, relayée par une presse alignée sur les dogmes atlantistes, surjouant la russophobie et disqualifiant toute voix dissonante comme complotiste. Des élites européennes, comme Ursula von der Leyen, soutiennent un régime noyauté par des ultranationalistes aux origines néonazies [1]. « L’Occident sacrifie l’Ukraine pour des délires hégémoniques », avertit Noam Chomsky. Européens, osez percer ce voile d’illusions !
Acte II : Le Feu sous les cendres
En 2019, naïve, je voulais croire en Zelensky, mais un doute m’étreint. Maïdan (2014), orchestré par des réseaux atlantistes, comme l’admit Victoria Nuland, déversa des milliards pour un gouvernement pro-occidental [2]. Ce coup brisa l’Ukraine en éclats. Ses trente promesses de campagne électorale – paix, justice, unité – rallumèrent une flamme fragile. Mais la Bête, monstre d’idéologie atlantiste et d’oligarques voraces, consuma ces vœux, métamorphosant le clown en marionnette d’un drame cruel. Comment les puissants osent-ils célébrer un héros là où…
Auteur: Cassandre G