Depuis 18 mois maintenant, Gaza est le théâtre d’une catastrophe humaine dans le silence complice des gouvernements occidentaux. Sous les bombardements et les offensives incessantes de l’armée israélienne, la population palestinienne fait face à une véritable entreprise génocidaire. Des milliers de morts, des infrastructures détruites, une famine organisée et des hôpitaux réduits à néant : la situation est apocalyptique.
Face à cette détresse insoutenable, de plus en plus de voix s’élèvent pour briser ce mur de silence. Parmi elles, Greta Thunberg, figure parmi la jeunesse en lutte, a choisi de monter à bord de la flottille de la liberté aux côtés de l’euro-députée Rima Hassan, direction Gaza pour défier le blocus criminel israélien. Autrefois icône des grèves scolaires pour le climat, elle incarne aujourd’hui une génération qui identifie clairement l’impasse globale que représente le capitalisme-impérialisme.
En France, les dockers du port de Fos-sur-Mer ont accompli un acte exemplaire de résistance ouvrière en refusant de charger un conteneur de matériel militaire secrètement destiné à Israël. Nous saluons leur action qui illustre le rôle historique que peut jouer la classe ouvrière dans la lutte contre les offensives impérialistes. Ces actes de courage confirment que ni la jeunesse ni les travailleurs n’accepteront les compromissions criminelles de notre bourgeoisie.
Les médias dominants, qui encensaient hier Greta pour son rôle dans le combat climatique, se retournent aujourd’hui contre elle. Pourquoi ? Parce que cette évolution incarne ce que nos bourgeoisies redoutent : une prise de conscience collective déterminée, prête à renverser ce système pourri jusqu’à ses fondations. Ces attaques désespérées ne font que confirmer la justesse de notre engagement.
La situation à Gaza révèle crûment les contradictions sanglantes du capitalisme-impérialiste. Ce système, qui exploite les…
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