Fidèle à l’engagement de cette résistance, comme de coutume, nous venons contester, avec insistance et constance, la parole des politiques, des médias et des experts de service anoblis (PME.SA). Lesquels constituent, en Haïti comme ailleurs, la société anonyme des petites et moyennes entreprises de l’empire du double standard. Véritable empire d’imposture, il assure sa pérennité en donnant de la renommée à des automates insignifiants partout dans le monde, les propulsant ainsi au sommet du leadership de leurs pays, pour qu’ils agissent comme des gardiens dressés de l’ordre globaliste et transhumaniste.
Ceux et celles qui ont la culture suffisamment aiguisée, pour comprendre que certaines réalités d’aujourd’hui ont souvent été dissimulées, des années auparavant, dans des œuvres cinématographiques et littéraires, se souviennent sans doute de la scène du film I comme Icare, qui décrit, par l’expérience de Milgram, la soumission aveugle à l’autorité (académique, dans le contexte du film). Une soumission qui se fait sans violence et sans contraintes physiques, rien que par la délégation d’une certaine mission ignoble enrobée d’une certaine aura ou d’un certain rayonnement, par la proximité qui se construit en se retrouvant aux ordres de ceux qui symbolisent le pouvoir. L’anoblissement des PME.SA est une forme de généralisation de cette soumission, puisque par leur rayonnement à endettement éthique, ils s’instituent comme des phares médiatiques qui influencent, guident et orientent, dans l’irresponsabilité de leurs décisions et l’incohérence de leurs prises de position, l’évolution des pays, en scellant dans l’impuissance le destin des peuples. Véritables fumiers communicants, ces automates influents n’ont qu’une mission, qu’importe leur rôle et leurs fonctions : produire de belles histoires et des récits plaisants, éloquents ou savants, pour relayer, par enjolivements discursifs,…
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