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Le 30 novembre s’ouvre la COP28, la 28e conférence internationale des Nations unies pour discuter de la lutte contre le changement climatique. Le sommet a lieu cette année à Dubaï, aux Émirats arabes unis. C’est « le cinquième producteur mondial de pétrole », souligne Grist. Les médias indépendants du monde entier se penchent sur cette COP aux enjeux vitaux, surtout pour les populations les plus vulnérables.
« Selon des documents [transmis au Centre for Climate Reporting (CCR)], les Émirats arabes unis, pays hôte du sommet de la COP28, prévoirait d’utiliser les réunions sur le climat avec d’autres pays pour promouvoir des accords avec leurs compagnies pétrolières et gazières nationales », affirme The Guardian au sujet de cette conférence mondiale présidée par le sultan Al Jaber, accusé de conflit d’intérêt du fait de son autre activité : patron de la compagnie pétrolière nationale Adnoc.
Le média italien Altreconomia rappelle quant à lui la souffrance des travailleurs sur le chantier d’Expo City, lieu où se tient la COP du 30 novembre au 12 décembre. « Je pensais mourir à chaque seconde que nous passions dehors », dit l’un d’eux. La chaleur sur le site à Dubaï atteignait les 42 degrés début septembre.
Les plus touchés sont les moins responsables
L’enjeu est énorme : alors que cette année 2023 a été marquée par les catastrophes climatiques et des records de chaleur successifs, freiner le réchauffement de la planète devient chaque jour plus urgent. Sur la table des négociations reviendra l’accord de Paris, négocié lors de la COP21 de 2015, où les pays signataires se sont engagés à limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. Des négociations essentielles pour l’avenir de notre…
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Auteur: Emma Bougerol