Dupond-Moretti : un nouveau scandale d’État

Les jours d’Éric Dupond-Moretti à la tête du ministère de la Justice sont-ils comptés ? Le Garde des sceaux est l’objet d’une fronde inédite des magistrats. Ces derniers lui reprochent d’avoir ordonné une enquête administrative sur trois de leurs collègues appartenant au Parquet national financier, le PNF.

Manifestation devant le palais de justice, tribune dans le journal Le Monde
signée par deux des plus hauts magistrats de la République,
Éric Dupond-Moretti vacille.
Je vais prendre le temps de vous raconter cette affaire.
Elle le mérite. C’est une affaire à tiroirs.
Presque un polar. Et déjà un scandale d’État.
Car, en toile de fond, il y a Nicolas Sarkozy
dont le procès doit se tenir au mois de novembre. C’est-à-dire demain.

Tout commence en 2014. Nicolas Sarkozy est dans la tempête.
C’est l’affaire Bygmalion, le financement illégal de la campagne présidentielle de 2012.
Pour communiquer avec son avocat, Thierry Herzog,
l’ancien président utilise un téléphone acquis sous une fausse identité : Paul Bismuth.
Mais le stratagème est rapidement éventé.
Le parquet national financier place le téléphone de Bismuth alias Sarkozy sur écoute. L’ancien président se livre à quelques confidences
qui lui valent aujourd’hui d’être poursuivi pour “corruption” et “trafic d’influence”.

C’est alors que l’affaire rebondit.
Un informateur avertit Sarkozy et son avocat
que leurs conversations secrètes sont écoutées par le PNF.
Au parquet national financier, on enrage. Qui a balancé l’information ?
Pour le savoir, les magistrats se font communiquer les fadettes,
le relevé des communications de dizaines de magistrats et d’avocats.
64 lignes téléphoniques sont ainsi examinées.
Dont…

Auteur : Le Média
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