E. Macron, allié du nucléaire… et du gaz en Europe

Bienvenue dans le monde merveilleux du greenwashing dans lequel Emmanuel Macron récolte, une nouvelle fois, la palme d’or. Et cette fois-ci…en Europe.

Alors que sont étudiés, au sein de l’Union européenne, les contours d’une taxonomie européenne visant à définir les énergies “vertes” qui permettront l’atteinte de la neutralité carbone, Emmanuel Macron joue un double jeu nocif pour le climat.

Taxonomie européenne: de quoi parle-t-on ?

La taxonomie européenne a pour objectif de classer les activités économiques durables et de les rendre éligibles aux nouveaux investissements verts. Cela permettra d’orienter les investisseurs vers des projets favorables à la transition énergétique dans l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. 

Dans ce cadre, l’Union européenne doit lister les énergies qu’elle considère comme “vertes”, c’est-à-dire bas carbone et non nocives pour l’environnement.

Jusqu’à présent, l’Union européenne a décidé de ne pas inclure le nucléaire dans les énergies vertes. Une décision qui a le don d’agacer fortement le président E. Macron. 

La France, alliée du gaz fossile et du nucléaire pour arriver à ses fins

Emmanuel Macron, très mécontent que le nucléaire ne figure pas dans les énergies vertes, et alors qu’il se vante de vouloir faire de l’Europe “la championne climatique”, mène en sous-marin une action de lobby très nocive pour le climat en nouant un accord stratégique avec des pays pro-gaz (Pologne, Hongrie, République tchèque…). 

En échange du soutien de ces pays à l’énergie nucléaire, la France accepte explicitement l’inclusion du gaz fossile comme énergie verte en Europe. Non, vous ne rêvez pas. Rappelons que le gaz fossile fait partie des énergies les plus émettrices de gaz à effet de serre… Et que le nucléaire n’est pas, loin s’en faut, une solution pour le climat ni une énergie propre.

Inclure le gaz fossile et le nucléaire dans la taxonomie européenne est un non-sens pour le climat. Une nouvelle fois, le président révèle son vrai visage et son greenwashing permanent sur les questions…

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Auteur: Greenpeace France