Écologie et avion sont-ils compatibles ?

Faut-il arrêter de prendre l’avion pour limiter le réchauffement climatique ?

Éviter de monter dans un avion est l’une des actions les plus efficaces que l’on peut faire à son échelle pour lutter contre le réchauffement climatique.

 

En moyenne, chaque Français·e fait un aller-retour long courrier tous les cinq ans. Réduire les voyages en avion long courrier à une fréquence de 1 tous les 10 ans équivaudrait donc à une division par deux par rapport à la moyenne actuelle. A priori, cela semble une diminution envisageable. Cependant, il est important de noter que cette moyenne cache des disparités entre une majorité de personnes qui ne prend jamais ou presque jamais l’avion, et une minorité qui voyage très régulièrement. Limiter son usage de l’avion peut sembler plus difficile à faire pour cette seconde partie de la population.

Il semble indispensable de conserver les vols jugés les plus prioritaires. Les vols de loisir représentant deux voyages en avion sur trois, il faudrait faire peser la baisse du trafic aérien essentiellement sur les usagers les plus réguliers, indépendamment des vols prioritaires.

Ainsi la jeunesse française fait une nette distinction entre certains vols perçus comme nécessaires (vols familiaux, séjours longs…), et d’autres plus superflus (séjours courts, vols professionnels, vols courts, jets privés… ).

Par ailleurs, la responsabilité de limiter les voyages en avion ne doit pas reposer seulement sur les gestes individuels. Le gouvernement doit faciliter cette transition et permettre à tout le monde de voyager responsable, en taxant (enfin !) l’aviation pour financer le secteur ferroviaire ou en plafonnant les décollages dans les principaux aéroports, par exemple.

Quel est l’impact de l’avion sur l’environnement ?

L’impact de l’aviation sur le climat est une réalité indéniable.

Pour rester sous les 1,5 °C, l’humanité devrait émettre moins de…

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Auteur: Greenpeace France