Écologie transphobe et proto-fascisme

Il s’est passé quelque chose et, compte tenu de la promotion importante que j’ai faite de ses idées, je ne peux pas, en toute bonne conscience, rester silencieux. L’histoire de Paul Kingsnorth est une illustration de la façon dont quelqu’un de gauche, ici un anarchiste écologiste, peut glisser vers le proto-fascisme.


Ce texte est initialement paru en anglais le 8 février 2023 sur le blog de John Halstead, cofondateur de 350 Indiana-Calumet, qui œuvre à l’organisation de la résistance à l’industrie des combustibles fossiles et auteur de Another end is possible.


« Paul Kingsnorth n’est pas un fasciste. Mais son environnementalisme völkisch ouvre grand la porte aux courants revanchards, hétéronormatifs, néocoloniaux et nationalistes blancs qui existent depuis longtemps dans certaines parties des politiques écologistes occidentales ».

Paul Kingsnorth est l’auteur de Confessions of a Recovering Environmentalist (2017), One No, Many Yeses : A Journey to the Heart of the Global Resistance Movement (2003), et Savage Gods (2019). Il est cofondateur du Dark Mountain Project et ancien rédacteur en chef adjoint de The Ecologist. C’est quelqu’un que j’ai admiré pendant des années. Je l’ai cité à de nombreuses reprises. Je partage sa critique de l’environnementalisme « Big Green », du « développement durable », du progrès et du progressisme, de la mondialisation, et bien d’autres choses encore. Son propre environnementalisme et sa critique de l’activisme environnemental dominant sont nés d’un amour très terre-à-terre du monde naturel sauvage. Je peux dire sans exagérrer que Kingsnorth était mon idole intelectuelle.

Mais il s’est passé quelque chose et, compte tenu de la promotion importante que j’ai faite de ses idées, je ne peux pas, en toute bonne conscience, rester silencieux. L’histoire de Kingsnorth est une illustration de la façon dont quelqu’un de gauche peut glisser vers le…

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Auteur: IAATA